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Comment éviter de ruiner votre vie privée lors de la recherche d’un emploi ?

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Définir des horaires

« La recherche d’emploi est un travail en soi, et elle doit être considérée comme telle, avec des contraintes de temps à respecter », demande d’emblée le coach de carrière Denis Desvignes. Concrètement, cela signifie qu’il faut se forcer à se lever le matin à heure fixe, s’habiller comme pour aller travailler, faire une pause déjeuner et garder du temps pour sa vie personnelle. « La situation du chômage non. est généralement mal vécue par celui qui la subit. Le grand risque est d’avoir honte au point de ne pas en parler et de ne pas oser sortir de chez soi. « 

Parlez d’autres choses

Cette recherche ne doit pas non plus tourner à l’obsession. et venez polluer votre vie et celle de vos proches, prévient Adrienne Le Bomin-Beyssac, coach professionnelle. Cela ne doit pas être le seul sujet de conversation. Vous devriez pouvoir en parler librement avec vos proches, mais ni plus ni moins que lorsque vous parliez de votre travail. Évidemment, les conversations familiales doivent aussi tourner autour d’autres choses que cette recherche d’emploi.

Gardez les autres activités

« C’est la raison pour laquelle nous devons, si possible, conserver nos autres activités, sportives, associatives ou humanitaires, voire les intensifier, insiste Frédéric Bretton, de Coaching Sens. Non seulement c’est bon pour votre propre équilibre, mais cela vous permet de garder un rythme actif, mais en plus cela vous donne la possibilité de garder une place au sein de la cellule familiale. Ainsi, vous n’êtes pas cantonné à l’étiquette du demandeur d’emploi qui ne pense et ne parle que de cela.

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Une situation à dédramatiser

« La situation du chômage est généralement mal vécue par ceux qui la subissent. Le gros risque est d’avoir honte au point de ne pas en parler et de ne pas oser sortir de chez soi. », souligne la coach Catherine Colas. Des craintes partagées par Adrienne Le Bomin-Beyssac : « Le sentiment d’ostracisme est partagé par beaucoup. Comment lutter contre ? D’abord en faisant un travail sur soi et en dédramatisant cette période d’inactivité professionnelle. Ça arrive à tout le monde, il faut le prendre avec le plus de sérénité possible. « 

Échangez un maximum

Il faut surtout pouvoir garder un maximum de lien social et donc sortir, échanger, discuter avec d’anciens collègues ou d’autres demandeurs d’emploi. « Il y a de plus en plus d’espaces de coworking pour ça, précise Frédéric Bretton. Rencontrer d’autres chômeurs dans ces lieux peut parfois dédramatiser la situation et créer une forme d’émulation positive. Il existe aussi de tels espaces de travail à Pôle emploi, à l’APEC, dans les missions locales ou les cantines numériques.

Consacrer, si possible, un espace dédié à la maison

Et si toutefois vous préférez rester chez vous pour travailler sur votre recherche d’emploi, il est préférable d’avoir un espace dédié. « Idéalement un bureau fermé, conseille Denis Desvignes. Ainsi, il évite que cette recherche d’emploi n’empiète physiquement sur votre vie de famille. » Surfer sur les jobboards depuis son ordinateur dans la cuisine ou le salon en présence de son conjoint ou de ses enfants, c’est non.

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Impliquer vos proches ? Pas si évident…

Si la recherche d’emploi est un exercice plutôt solitaire, vous pouvez aussi trouver de l’aide : auprès de conseillers spécialisés ou de coachs professionnels bien sûr, mais aussi auprès de vos proches. Est-ce pour autant une bonne idée ? Les avis sont partagés sur cette question. Pour Catherine Colas, c’est une attitude intéressante. ” L’équilibre travail-vie personnelle ne signifie pas nécessairement séparer les deux par une frontière opaque, elle croit. Solliciter l’aide d’un proche pour relire un CV ou simuler un entretien peut être bénéfique à la fois pour le candidat, qui a souvent besoin de regagner la confiance et l’estime de sa famille, mais aussi pour les candidats. proches qui peuvent se sentir utiles avec une telle approche. » Un avis que Denis Desvignes ne partage pas : « Mieux vaut dissocier les deux et se faire aider par un professionnel tiers ayant plus d’expertise en la matière et un avis objectif à vous donner.  » À toi de voir !

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