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4 façons de perdre votre temps sur un salon de recrutement

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1ère erreur : Partir les mains dans les poches

Comme pour un entretien d’embauche, il est indispensable de préparer sa venue sur un salon si l’on veut être efficace. « Chaque salon de recrutement met sur internet la liste des entreprises présentes et les thématiques des conférences proposées, ce qui permet à chacun de se documenter avant le grand jour », note Denis Desvignes, coach carrière. A partir de la liste des exposants, vous pouvez vous rendre sur leur site pour obtenir des informations sur leur activité, leur politique RH, etc.
En amont, vous devez également mettre à jour votre CV et l’imprimer en quantité suffisante. « On peut aussi éditer des cartes de visite personnelles à peu de frais », ajoute Yasmina Hardi, de HaY Coaching, qui rappelle aussi avoir adapté sa tenue en fonction de son secteur d’activité : « Si la culture professionnelle recommande le port du costume et du tailleur, alors il faut s’y conformer. C’est le cas dans le secteur bancaire, par exemple. De préférence, il vaut mieux jouer la carte du « confort chic » : gardez à l’esprit que vous allez piétiner plusieurs heures d’affilée. « Si vous devez faire la queue, profitez-en pour discuter avec les autres candidats. Toute opportunité est bonne pour développer son réseau ! « 

2ème erreur : Flâner sans but

Un salon de l’emploi n’est pas une promenade dans le parc où l’on saute de stand en stand au hasard. ” Vous devez établir un calendrier, recommande Yasmina Hardi. Par exemple, vous pouvez passer votre matinée à vous rendre dans les entreprises ciblées puis alterner l’après-midi entre des conférences et les stands d’autres entreprises en fonction de l’heure. ” Certains salons sont tellement grands qu’il vaut mieux avoir un plan et y aller par étapes, avec cohérence : d’abord une première salle, puis la seconde, etc. « Il faut de l’organisation mais aussi une touche de souplesse, nuance Denis Desvignes. Si, par exemple, vous avez des vues d’un stand trop fréquenté au moment où vous souhaitez vous y rendre, mieux vaut le reporter à un autre moment de la journée plutôt que de s’obstiner et perdre du temps dans la file d’attente. «  Et si vous devez encore faire la queue, profitez-en pour discuter avec les autres candidats. Toutes les opportunités sont bonnes pour développer votre réseau !

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3ème erreur : mal adapter son discours

« Mettez-vous à la portée de votre interlocuteur, qui vit lui aussi une journée éprouvante et a généralement peu de temps à vous accorder », pointe Denis Desvignes. Le salon du recrutement est une sorte de speed dating professionnel où un recruteur ne peut accorder plus que quelques minutes d’attention à chaque candidat. ” Mieux vaut connaître son discours par cœur et être clair dans ses propos : qui je suis, quelles sont mes compétences et mes références, pourquoi l’entreprise me correspond, pourquoi je peux correspondre aux besoins de l’entreprise », développe Yasmina Hardi. Selon elle, il faut s’adapter selon les circonstances : « Certains recruteurs vous laisseront parler sans vous interrompre, d’autres voudront vous tester avec un jeu de questions-réponses. C’est à vous d’avoir le bon feeling. « Et n’oubliez pas de rester sympathique et agréable en toutes circonstances, car selon Denis Desvignes, « si la majorité des gens abordent ce genre de réunion stressés et trop tendus, c’est une attitude payante.

4ème erreur : Quitter la scène… et passer à autre chose

« La perte de temps serait totale si nous ne nous souvenions de rien de cette journée », déclare Yasmina Hardi. Il faut faire le point et assurer un suivi des relations initiées pendant le salon.. » Un petit mail de remerciement est apprécié des recruteurs qui vous ont reçu, réaffirmant votre motivation et votre disponibilité pour un second entretien. Vous n’avez pas besoin de le faire trop tôt après l’événement, mais assurez-vous quand même que le recruteur se souvienne de vous. « Attendre cinq jours, une semaine, c’est le maximum », estime Yasmina Hardi. Denis Desvignes, pour sa part, recommande « de se tourner rapidement vers les futures expositions. Si vous n’avez pas convaincu un recruteur lors du salon précédent, il y en aura forcément d’autres dans les semaines qui suivent pour vous rattraper, apprendre de vos erreurs. « 

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