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5 secrets à ne jamais révéler avant de décrocher le poste

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1 J’ai du mal…

C’est un fait, injuste mais vrai : les recruteurs préfèrent les candidats très occupés. « De nombreux recruteurs sont victimes de leurs préjugés et de leurs habitudes, concède Nicolas Pavesi, chez Lincoln Associates. Ils pensent par exemple de manière quelque peu irrationnelle que les candidats encore en poste seront plus compétents ou plus efficaces. Si ce chasseur de têtes ne manque pas d’exemples pour prouver le contraire, il recommande aux candidats entre deux postes de ne pas montrer trop de vulnérabilité. « Un candidat doit avant tout se présenter comme un prestataire de services et surtout se présenter comme étant « à l’écoute du marché », poursuit l’expert, co-auteur du guide Recherche d’emploi : secrets de pros. Et comme dans toute offre commerciale, pas besoin de lâcher qu’on n’a pas d’autres pistes ou qu’on cherche depuis longtemps. » Bref : même si on est un peu embêté, donnez plutôt l’idée qu’on n’est pas pressé et qu’on veut prendre le temps de réfléchir à toutes les pistes possibles pour ne pas se tromper. . Simple question de perception…

« Gardez vos prétentions pour vous et concentrez-vous sur vos compétences et votre motivation pour le poste afin de passer par les différentes étapes du recrutement. Le défi est de ne pas être éliminé trop tôt.

2 Combien je veux vraiment gagner

La question de la rémunération ne mérite pas forcément non plus la plus grande transparence. ” Si vous espérez faire un écart en termes de salaire, mieux vaut ne pas le dire ou dévoiler tout de suite votre jeu. », recommande Christel de Foucault. Cet expert du recrutement, auteur du guide Démêler les pièges des recruteurs, propose une stratégie en plusieurs étapes. « Il ne faut pas mentir, mais vous pouvez déjà calculer un peu grossièrement votre ancien salaire, en tenant compte de toutes les primes et avantages en nature. Puis, lors de ses premiers entretiens, l’idée est de sous-entendre qu’on ne veut pas gagner moins mais que l’argent n’est pas l’argument le plus important. Autrement dit : gardez vos prétentions pour vous et concentrez-vous sur vos compétences et votre motivation pour le poste pour passer les différentes étapes du recrutement. « Le défi est de ne pas être éliminé trop tôt. Car ensuite, lorsque vous vous retrouvez en phase finale face à un manager ou un dirigeant qui vous veut vraiment, l’argent, si l’écart demandé est gérable, sera rarement un problème. « 

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3 J’ai d’autres pistes (mais la tienne n’est pas vraiment ma préférée)

Mais une stratégie peut devenir un peu compliquée lorsque le candidat a plusieurs pistes en cours. « C’est une situation très courante sur laquelle un recruteur peut interroger un candidat », prévient Stéphane Cloteaux, directeur du cabinet Strattitude RH. Dans ce cas je recommande une certaine sincérité, mais aussi un peu de pragmatisme. » En effet, après avoir concédé avoir d’autres pistes, l’intéressé devra se préparer à la question suivante. « On peut lui demander où, mais surtout quelle offre il préfère a priori. Dans ce cas, le candidat n’est pas obligé de dévoiler le nom des autres recruteurs concernés, mais il serait idiot de dire que nous préférons un autre poste. Sans mentir, il peut parler des aspects qu’il apprécie particulièrement dans ce poste particulier, voire en profiter pour clarifier certains points. « C’est au candidat de préparer certains éléments de langage pour flatter le recruteur…

4 Je suis parti en colère contre ma dernière boîte

On l’aura compris : toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. ” Si vous avez quitté votre ancien employeur en mauvais termes, vous ne devez pas le nier car cela peut être connupoursuit Nicolas Pavesi. En revanche, il faut donner l’impression d’être sincère en présentant les faits de la manière la plus neutre possible.. Ce chasseur de tête préconise certains euphémismes très pratiques, comme évoquer une incompatibilité d’humeur par exemple. « Il faut être au minimum transparent et, mieux encore, montrer qu’on a tiré quelque chose de positif de l’expérience, comme la correction d’un trait de caractère, par exemple. A l’inverse, surtout en période de deuil de votre précédent emploi, il faut absolument bannir la moindre amertume de vos propos. « 

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5 Et ma vie privée reste… privée

Enfin, il y a des questions un peu intrusives, voire à la limite de la légalité. « Même si la plupart des recruteurs restent bien en retrait, certains peuvent déraper, surtout si l’entretien est mené par un opérationnel peu habitué à l’exercice », reconnaît Christel de Foucault. Cependant, cet expert recommande aux candidats de ne pas hésiter à leur parler de leur vie de famille par exemple. ” Le but n’est pas d’apprendre au recruteur la vie mais de décrocher un emploi. Je conseillerais donc aux candidats de répondre très succinctement., et surtout de replacer immédiatement leurs propos dans un contexte professionnel. Par exemple, si une femme est interrogée sur ses enfants, elle peut répondre qu’elle en a, mais cela ne lui pose aucun problème d’organisation. En général, le recruteur veut être rassuré plutôt qu’intrusif. Là aussi, il suffit de dire au recruteur ce qu’il a besoin d’entendre… »

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