Pratique

Comment faire une bonne première impression auprès d’un recruteur ?

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« Les managers décident dans les premières secondes d’un entretien d’embauche », explique Cyril Capel, directeur associé du CCLD Recrutement. Cette première impression se forge donc très vite, que ce soit lors d’un rendez-vous physique ou par téléphone.. » De son côté, Yohanna Daoudi, consultante senior chez Fed Office, se veut rassurante : « une première impression est une première impression. Heureusement, l’évaluation des compétences personnelles et professionnelles s’effectue sur l’ensemble de l’entretien.. « S’il a tendrement serré la main du recruteur ou s’il s’est montré très timide, il peut expliquer qu’il est toujours réservé au premier abord et qu’il a besoin de quelques minutes pour se mettre au diapason avec son interlocuteur. »Les vêtements ne font pas le moine… Mais un peu tout de même
Dans ce laps de temps très court, plusieurs éléments vont déclencher la première perception. Lors d’un entretien de recrutement, « c’est un ensemble d’éléments verbaux et non verbaux, comme la tenue professionnelle du candidat », précise Yohanna Daoudi. Si juger un candidat sur son apparence est discriminatoire, un look inapproprié peut être préjudiciable et créer une mauvaise impression. « Vous devez trouver une apparence soignée et travailler votre présentation. Il est important de s’aligner sur le dress code de l’entreprise, recommande Cyril Capel. Et comme la communication non verbale prime sur le contenu dans les premières minutes, il faut porter une attention particulière à sa gestuelle et à son attitude.. » Le langage corporel peut interférer avec la façon dont le recruteur percevra le candidat. « Une poignée de main douce ou ferme, un regard droit ou fuyant, s’asseoir ou se lever quand le recruteur entre dans la salle… sont des dizaines d’informations envoyées en quelques secondes et qui vont construire cette première impression », ajoute Fabrice Coudray, directeur chez Robert Cabinet d’avocats à moitié. Heureusement, tout est travaillé en amont en préparant son discours de présentation, en s’entraînant avec un proche, en se filmant.

Le téléphone compte aussi !
La première impression peut se former avant même le vrai rendez-vous, lorsque le recruteur vous appelle pour fixer un rendez-vous. C’est ensuite au ton de sa voix et de ses propos que le candidat sera jugé. « Des tics de langage comme « euh » à répétition, l’utilisation des mêmes mots, ou la difficulté à répondre aux questions peuvent agacer le recruteur », illustre Cyril Capel. « Pour faire bonne impression, le candidat ne doit pas hésiter à rompre dans son discours avec son entourage pour que la première minute enclenche positivement le contact téléphonique », explique Yohanna Daoudi. Parler trop fort, chuchoter, être dans un environnement bruyant sont autant d’éléments qui généreront une mauvaise première impression. ” Vous devez être dans la conversation tout de suite et comprendre les objectifs de l’appel. Si ce n’est pas le cas, le candidat ne doit pas hésiter à prendre les coordonnées du recruteur et lui demander s’il peut le rappeler ultérieurement., avance Cyril Capel. Ce sera beaucoup plus professionnel. « 

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Remonter la pente à grands coups de chiffres et de faits
Cependant, un trade mal initié peut être corrigé. « Les candidats ne savent pas toujours comment procéder, d’autant plus qu’il faut faire preuve d’intelligence émotionnelle et être capable de prendre de la hauteur. Certains auront tendance à exagérer leurs succès pour redresser la situation », note Cyril Capel. Alors que  » pour rattraper une mauvaise première impression, il suffit de dédramatiser l’exercice pour mieux rebondir ; essayez de vous détendre progressivement et d’écouter les questions de l’interlocuteur », conseille Yohanna Daoudi. Des réponses précises, chiffrées, factuelles finiront d’effacer un mauvais pressentiment de départ.

Avez-vous mal dormi ? Dites-le, nous vous pardonnerons !
Une question sur les défauts du candidat lui permettra de répondre à cette première impression et de renverser la vapeur si nécessaire. « S’il a doucement serré la main du recruteur ou s’il était très timide, il peut expliquer qu’il est toujours réservé au premier regard et qu’il a besoin de quelques minutes pour se mettre au diapason avec son interlocuteur », suggère Cyril Capel. Être ouvert et sincère peut aussi être payant. « S’il est un jeune papa et qu’il a passé une mauvaise nuit, il peut en parler à la fin de l’entretien pour expliquer pourquoi il n’était pas au top dès le début de l’entretien ; cela va créer un vrai climat de confiance avec le recruteur », conclut Fabrice Coudray.

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