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1 Bénéficiez d’un accompagnement personnalisé
C’est ce que propose l’association Solidarités Nouvelles face au Chômage (SNC), implantée dans des dizaines de départements en France. Les demandeurs d’emploi y trouvent une aide personnalisée et gratuite de la part de deux bénévoles aussi longtemps que nécessaire. Cet accompagnement est à la fois professionnelpuisqu’ils sont conseillés sur la construction de leur projet professionnel et l’orientation de leurs recherches, mais aussi psychologique : ils sont écoutés et soutenus jusqu’à ce qu’ils trouvent un emploi stable. L’objectif est de les encourager dans leurs objectifs et non de les laisser seuls dans leurs démarches de retour au travail. « C’est important de ne pas être isolé quand on cherche un emploi, d’être entouré, de rester positif et de remonter le moral. «
2 Constituez-vous un carnet d’adresses
Le Réseau Oudinot est composé à 60% d’actifs et à 40% de demandeurs d’emploi. « L’idée est de construire un réseau par des rencontres et des échanges. Les gens viennent ici pour trouver une dynamique qui peut accélérer leur recherche d’emploi », explique Antoine Vallet, son président. Près de 250 rendez-vous sont organisés chaque année sur des thématiques professionnelles allant de la prospection client à la construction de CV. « C’est important de ne pas être isolé quand on cherche un emploi, d’être entouré, de rester positif et de remonter le moral », note Antoine Vallet. C’est pourquoi des speed networking sont régulièrement organisés entre candidats et recruteurs. « Chaque volontaire vient accompagné d’un professionnel du recrutement. L’objectif des candidats : se présenter et intéresser l’un des chasseurs de têtes présents », explique Antoine Vallet. Ils ont ainsi la possibilité d’augmenter leurs chances de trouver un emploi. Avant le jour J, les membres peuvent bénéficier de sessions de formation pour leur présentation. Pour rejoindre le Réseau Oudinot, vous devez vous inscrire et cotiser jusqu’à 135 euros par an. L’adhésion est systématiquement suivie d’une réunion à deux.
3 Être supervisé à temps plein
De son côté, l’association Cojob est dédiée aux jeunes de moins de 35 ans avec un minimum bac +3. ” L’objectif est de les accompagner à temps plein pendant un mois. Ils suivent des ateliers collectifs de recherche d’emploi durant la première semaine qui les remotivent et les rassurent », précise Clémentine Bouyer, sa co-fondatrice. Les trois semaines suivantes, ils répondent à des offres d’emploi le matin et travaillent en mission au profit d’une association l’après-midi. « Ils peuvent être amenés à travailler sur les supports de communication d’une fondation », illustre Clémentine Bouyer. Ils rencontrent un consultant qui les aide à se fixer des objectifs, à débloquer des problèmes ou à faire le point. Pour faire partie de la dizaine de « jobbers » sélectionnés chaque mois, vous devez postuler en ligne dès l’ouverture des inscriptions. « Nous sélectionnons les jobbers en fonction de leur motivation et de leur engagement. » Les frais d’adhésion sont de 30 euros. « On fait en sorte qu’ils soient plus positifs pendant cette période de transition et qu’ils trouvent une place », résume le co-fondateur.
4 Maîtriser les outils de la recherche d’emploi
Les outils informatiques sont devenus incontournables pour toute personne à la recherche d’un emploi. Pourtant, les demandeurs d’emploi ne sont pas égaux devant le numérique, comme le constate Virginie Maurice-Lakondo, coordinatrice de la Goutte d’Ordinateur, un espace public numérique parisien : « si de plus en plus d’usagers sont équipés d’un smartphone et disposent de Utilisation d’Internet, l’ordinateur reste inconnu pour nombre d’entre eux. Nous formons donc des adultes à leur utilisation. « Des cours relatifs à la recherche d’emploi sont ainsi proposés : comment mettre un CV en ligne, envoyer un CV en pièce jointe dans un mail… » Les participants, qui sont suivis en amont par Pôle emploi, bénéficient d’un accompagnement technique de longue durée sur l’utilisation des ces outils dans une perspective d’insertion professionnelle », ajoute la coordinatrice.
5 Créer une entreprise
Les candidats ayant l’esprit d’entreprendre et qui souhaiteraient créer leur propre emploi ont la possibilité d’être aidés dans leur démarche par de nombreuses associations. L’une d’elles, l’Association pour le droit à l’initiative économique (ADIE) aide les demandeurs d’emploi qui n’ont pas accès au crédit bancaire à monter leur propre structure. Ils sont accompagnés avant, pendant et après la création de leur activité, afin qu’elle soit ancrée dans la durée.
Connaissez-vous d’autres structures qui aident les demandeurs d’emploi ? N’hésitez pas à partager l’info avec nos internautes dans les commentaires.
